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Vous avez des questions sur les données de santé? L’AHRQ a les réponses

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“Ce sont les personnes qui oeuvrent derrière les données qui font la différence”. C’est ainsi que Minnie Ho, directrice des services de données et d’analyse de l’ICES Ontario, commence à raconter l’histoire du programme Applied Health Research Questions (AHRQ). Initiative du ministère de la santé de l’Ontario, le programme AHRQ a été créé il y a dix ans pour aider le public non scientifique à accéder aux données sur la santé afin d’éclairer la planification, la politique et l’élaboration des programmes. “Les chercheuses et les chercheurs, les clinicien-ne-s et le personnel travaillent ensemble pour trouver des réponses qui, en fin de compte, profiteront à l’ensemble du système de santé de l’Ontario”, a expliqué M. Ho. “Nos chercheuses et nos chercheurs ne sont pas les seul-e-s à être impliqué-e-s. Nous avons des spécialistes en statistiques et en épidémiologie. Des spécialistes de la gestion de l’information, de l’application des connaissances, de la sécurité de l’information et de la protection de la vie privée soutiennent ce programme.”

L’ICES détient un inventaire de données au niveau individuel sur la santé pouvant être reliées, y compris une grande partie des dossiers administratifs des services de santé financés par l’État pour la population de l’Ontario depuis 1986. En plus d’être un dépositaire de données, l’ICES – membre du RRDS Canada – mène des études de pointe qui évaluent la prestation et les résultats des soins de santé. Son dépôt de données de base contient un vaste ensemble sécurisé de données relatives à la santé de l’Ontario, y compris des enquêtes de santé basées sur la population, des dossiers de patients et des bases de données cliniques et administratives. Les données ne sont mises à la disposition des demandeurs qu’après suppression des des informations d’identification.

“Nous nous efforçons de mener des recherches ayant un impact. Ainsi, lorsque nous évaluons les questions qui nous parviennent par l’intermédiaire de l’AHRQ, nous nous posons la question suivante : les données issues de cette demande amélioreront-elles les soins de santé des Ontarien-ne-s ? Et quel sera l’impact – sera-t-il large ou répandu ?” ~ Minnie Ho

En plus de soutenir chaque année des centaines de projets de recherche entrepris par des chercheurs de toute la province, l’ICES répond, par l’intermédiaire du programme de l’AHRQ, aux questions des responsables politiques du système de santé et des bénéficiaires des connaissances qui n’ont pas la capacité de mener leurs propres études de recherche, mais qui ont besoin d’éléments probants pour guider leurs décisions. “Au début, répondre aux questions des parties prenantes était une nouveauté. Jusque-là, notre travail était très axé sur la recherche”, a fait remarquer Minnie.

Dix ans plus tard, après avoir répondu à des centaines de questions de l’AHRQ et les avoir rendues publiques sur le site web de l’ICES, le programme a été très bien accueilli. “Qui pose des questions ? Le ministère de la santé de l’Ontario, les agences gouvernementales, les hôpitaux et les organisations communautaires”, a déclaré M. Ho. Le ministère de la santé de l’Ontario soutient ce programme en allouant une enveloppe financière à l’ICES pour répondre aux demandes de renseignements et aux questions complémentaires émanant des parties prenantes par l’intermédiaire de l’AHRQ.

Non seulement l’AHRQ a démontré son utilité auprès de la communauté des non-spécialistes de la recherche, mais les questions auxquelles le programme a permis de répondre ont influencé le système de soins de santé de manière significative. “Nous nous efforçons de mener des recherches ayant un impact”, a déclaré M. Ho. “Ainsi, lorsque nous évaluons les questions qui nous parviennent par l’intermédiaire de l’AHRQ, nous nous posons la question suivante : les données issues de cette demande amélioreront-elles les soins de santé des Ontarien-ne-s ? Et quel sera l’impact – sera-t-il large ou répandu ?”

C’est exactement ce qui s’est passé avec la question soumise à l’AHRQ par le ministère de la santé concernant l’évaluation de la possibilité d’élargir le champ d’action des pharmacien-ne-s. À l’automne dernier, le gouvernement a annoncé qu’il élargirait les services offerts par les pharmacien-ne-s en augmentant le nombre d’affections médicales courantes pour lesquelles les pharmacien-ne-s sont autorisé-e-s à prescrire des médicaments et à les traiter. “L’impact de notre recherche dans ce cas a été immédiat et significatif, allégeant les pressions du système de santé et améliorant les soins pour les Ontarien-nes”, a commenté M. Ho. “Les personnes à l’origine des données ont contribué à cet objectif.

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